Temps Prédéterminés : construire avant de pouvoir observer
Temps prédéterminés : construire les modes opératoires et étblir les temps standards
Si la chronoanalyse fournit des temps issus de l'observation directe des activités de travail, les temps issus des méthodes dites de prédétermination sont le résultat d'une construction à partir d'outils spécifiques qui permettent :
- soit de décomposer un travail existant en mouvements élémentaires dont les paramètres (distance, angle, effort, ...) vont permettre d'attribuer des temps à partir de tables de références,
- soit de construire le mode opératoire à partir des mouvements élémentaires prévus et dont les paramètres seront déduits à partir des plans des futurs équipements.
Une multiplicité de déclinaisons pour des temps de traitement qui restent longs
Les temps prédéterminés ont commencé à être utilisés depuis l'entre deux guerres avec le MTA (Motion Time Analysis), puis avec le Work Factor ou MTS (Motion Time Standards). Le MTM (Method Time Measurement) est devenu pendant les trentes glorieurses LA référence de ces méthodes des temps prédéterminés.
Une des principales critiques reste le temps de traitement nécessaire, estimé par exemple à 1 journées de travail pour coder 1mn de travail en MTM. C'est pour celà qu'il y a eu de multiples déclinaisons, certaines liées aux besoins particuliers de certaines activités ou de types d'industries. On peut citer MTM1, MTM2, MTM-UAS, ...
La multplicité des tables de références rendent également ces méthodes l'apanage d'experts, ainsi que le coté quelque peu rébarbatif et long du traitement rendent difficile le partge dans des démarches participatives.